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crise sanitaire - Page 4

  • UNE PREMIERE A VANVES : UNE REUNION PUBLIQUE VIRTUELLE DE LA MUNICIPALITE SUR ZOOM

    «Une grande première en raison des circonstances. Il m’a semblé important de rétablir le contact avec les vanvéens, même si je les rencontre au marché, sur le chemin de l’école…,  de vous retrouver et échanger comme nous le faisions auparavant deux fois par an, avec ses réunions publiques à  chaque printemps et à chaque automne. Nous avons trouvé ce moyen de substitution pour pouvoir échanger» a expliqué le Maire en introduction.  Elle a réuni lundi soir 250 participants entre 19H30 et 21H50 et suscité 160 questions. Il n’a pas été répondu à toutes, mais les vanvéens recevront une réponse ensuite par courrier. Cette réunion a été animée par Julie Messier, maire adjoint à la communication qui a donné la parole aux maires adjoints, après avoir lue les questions envoyées. Et là encore une première, la parole n’a pas été monopolisée par le maire, chaque adjoint ayant pu s’exprimer et répondre aux questions.

    Le jeu des questions répondre a commencé après une vidéo présentant un bilan de ses six premiers de la mandature  axées bien sûr l’action de la municipalité face à la crise pour venir en soutien à ses habitants,  à son tissu économique, ce qui n’a pas empêché de continuer à mener ses actions au quotidien en réalisant par exemple des aménagements (square de l’Insurrection, Square du 11 Novembre, petit cimetière, pistes cyclables)… «L’invité surprise a été cette crise qui nous mobilie encore. Ce qui m’a marqué, c’est l’importante mobilisation des services, de nombreux vanvéens qui se sont investis dans le réseau municipal de solidarité (150) et qui sont toujours là ! » a-t-il expliqué. Sandrine Bourg, maire adjoint aux affaires sociales a dressé le bilan de ces actions « bouclier » contre cette crise sanitaire que la ville a mis en place. Bertrand Voisine maire adjoint aux finances qui aura l’occasion d’y revenir lors du débat d’orientation budgétaire au conseil municipal de samedi prochain, a donné une idée de l’impact de cette crise sur les finances de la ville avec des baisses de recettes (taxe de séjour, entrée piscine, théâtre, cinéma etc…), des dépenses supplémentaires (masques, gel,  centre de vaccinations…)

    Le blog reviendra sur les réponses apportées à certaines questions, mais deux informations ont été donnée concernant l’urbanisme : Tout d’abord sur le projet de construction d’un immeuble de 5000 m2 (100 logements)  d’Effiage à l’emplacement de deux pavillons rue Antoine Fratacci qui est en cours d’instruction. Pascal Vertanessian, adjoint au Maire à l’urbanisme a indiqué qur la ville n’y est pas favorable, ni l’architecte des Bâtiments de France (ABF). Il a indiqué, ensuite, qu’il n’y a aucun projet concernant la villa Dupont (sur la photo), ensemble patrimoniale pavillonnaire protégé par le PLU. GPSO a engagé un diagnostic patrimonial et paysager qu’il a confié au CAUE 92 dont les conclusions devraient être bientôt présentés

    Enfin, sur l’agression de Youriy, le maire n’a pas caché que «j’aurais préféré que l’on parle de Vanves d’une autre façon. Les médias en ont beaucoup parlé pour sa brutalité. Et les éléments en notre possession sont peu nombreux. Des mineurs vanvéens sont impliqués. On en saura plus sur le déroulement des faits avec lenquête. Mais il faut raison garder ! » a-t-il demandé. «On n’a pas de bandes structurées à Vanves. Ces situations arrivent souvent, car des individus se rassemblent en fonction des circonstances. Nous n’avons pas que des anges parmi nos jeunes ! » a-il ajouté. Il devrait réunir le CLSPD prochainement pour renforcer l’action de prévention vis-à-vis des jeunes, identifier les problèmes et prendre desmesures le plus tôt possible.

    A Suivre… 

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES EN PLEINE RENOVATION SUR LE THEME DES ARTS DECO

    Le blog de Vanves Au Quotidien qui a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure, a raconté jeudi dernier, comment cet établissement hôtelier traverse la crise sanitaire qui perdure. Comme tous les hôtels du Grand Paris, il avait dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, entre le 16 Mars et le 24 Août,  mais aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre à partir de Février.  Car cet hôtel qui aura 40 ans en 2022, en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence, avec l’arrivée, sur le marché du Mamma Shelter (200 ch) et le Novotel (250 Ch) en limite de Paris et Vanves, avec le Marriot à Issy les Moulineaux. «Cet hôtel avait besoin d’étre rénbové pour le tenir dans son marché, car les hôtels qui arrivaient, représentaient deux fois la capacité de celui-ci, 800 Ch au total sachant que Mercure en a 388. La société Accor Invest a souhaité remettre cet établissement au goût du jour !» indique Philippe Marchand, son directeur général .

    En mai 2019 un programme de rénovation majeur des 388 chambres, de toutes les salles de réunions, de la réception, avec disparitions de quelques cloisons, déplacement de quelques balcons qui n’avaient pas d’utilité sauf peut être d’accueillir des plantes qui n’étaient pas naturelles,, commençait pour  faire en sorte de remodeler l’établissement, lui donner sa chance. « Nous avons eu une très grosse phase de travaux de Mai 2019 au 16 Mars 2020 où il nous restait 3 étages de chambres à faire, un qui était réalisé à plus de 60% et 2 étages à terminer lorsque les chantiers se sont arrêtés au moment du premier confinement. Nous devrions redémarrer nos travaux à partir du 1er février pour être prêt pour le printemps» indique t-il

    Il fait remarquer que «l’environnement a changé car la rénovation a été fait par un architecte décorateur Laurent Maugoust qui a voulu un esprit lié à l’exposition universelle. On trouve des motifs liés à l’art décor sur le sol, dans les Chambres avec une tête de lit particulière, un comptoir de réception avec des structures tubulaires, et les luminaires où il a essayé de représenter des dirigeables, spectaculaire vu des derniers étages lorsqu’on regarde l’atrium. On a maintenu du végétal avec des plantes naturelles. Et le soir une animation sur les façades en laser. Enfin, nous avons réalisé une rénovation extérieur des façades sur l’arrière du bâtiment» décrit il. « L’investisseur a vraiment fait ce qu’il fallait pour que l’hôtel reste dans son marché. Il a voulu que l’établissement soit représentatif et un produit répondant aux aspirations des clients ». Le point d’orgue devrait être un le bar à vin qu’il souhaitre ouvrir avec un service de restauration des produits du terroir. De surcroit, il a déjà un nom puisque le restaurant se dénomme déjà «le Millésime »

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES TRAVERSE LA CRISE «EN MODE WARNING SUR LA BANDE D’URGENCE »

    Dans ce cadre de son enquête au fil des prochaines semaines, pour savoir comment certains vanvéens, acteurs de la vie économique, sociale, associative, culturelle, traversent cette crise sanitaire le blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure. Avec une seule question a départ : « Comment traversez-vous la crise ? ». Comme tous les hôtels du Grand Paris, il a dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, ce qui a eu des répercussions importantes, comme on l’imagine, mais qui a arrêté aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre en Février prochain. Car cet hôtel qui a 40 ans en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence. Mais commençons tout d’abord par les effets de la crise sanitaire aujourd’hui, demain, le blog abordera sa rénovation   

    « Au 1er confinement nous avons arrêté toute l’activité de l’hôtel, nous l’avons fermé du 16 Mars jusqu’au 24 Août. Nous avons dû résoudre deux difficultés, sanitaires tout d’abord, en maintenant une équipe pour entretenir le bâtiment,  les réseaux, afin d’éviter des incidents et fuites à la reprise. Elle faisait des gardes, actionnant les réseaux, ouvrant les robinets, tirant les chasses d’eaux, pour faire tourner les machines à vide car nous ne pouvez pas laisser en plan un tel bâtiment sur une longue période, sans avoir quelques soucis à la reprise. Ensuite financière, car lorsque vous avez du personnel, il faut les payer, et pour ce faire, avoir du chiffre d’affaires. Or celui-ci s’arrêtant, les propriétés du fonds de commerce, ont demandé que nous fassions une pause, pour envisager la suite lorsqu’on serait revenu à meilleur fortune» explique Philippe Marchand directeur général  

    Il a ré-ouvert sont établissement le 24 août, «plein d’espoir, car le calendrier du parc des expositions devait revenir à une certaine normalité en septembre, mais sans véritable certitude car il a dû poursuivre son inactivité, vu la situation concernant les salons et congrés. Mais nous sommes restés ouvert malgré tout, car son propriétaire souhaitait que l’on continue son exploitation. Nous avons pu accueillir quelques réunions et séminaires, mais pas de quoi retrouver une activité digne de ce nom. Grâce à une équipe minimum composée de 20 à 25% des collaborateurs, 75 à 80% étant pris en charge par le chômage partiel, parce que nous n’avons pas de clients suffisants pour les faire tous travailler». Sachant que l’hôtellerie est un secteur accompagné par l’Etat qui prend en charge une partie des salaires, et que la société gérant l’hôtel en prend aussi une proportion, pour amoindrir les effets de la crise pour son personnel. Mais cette activité réduite jusqu’au 30 Octobre s’est répercutée sur le chiffre d’affaires avec une baisse de -90%

    Comme d’explique Philippe Marchand d’une manière imagée, «nous fonctionnons en mode «warning» sur la bande d’urgence. Pour l’instant, nous sommes ouvert dans la limite de ce que l’Etat nous permet, en maintenant une prestation 4 étoiles, sans restauration, mais nous pouvons servir les clients en chambre en leur proposant le soir, une carte réduite, les clients ayant un repas chaud, entrée, plats, desserts, sur un  horaire limité de 19H à 22H, mais nous continuons à apporter un serfice 4 étoiles pour surtout une clientèle d’affaires, puisque nous n’avons pas de touristes». Ce qui représente une vingtaine de clients chaque soir, en semaine. «Pour les séminaires et réunions, nous proposons une restauration dans des box séparé par du plexiglas. Il a fallu nous adapter pour respecter la distanciation. Avec des contenants jetables etc… »

    Ainsi l’hôtel Mercure est en ordre de marche : «Nous espérons une reprise le plus tôt possible grâce au Parc des expositions, en Septembre 2021, qui représente 40 à 45% de notre activité. Et surtout au nouveau Palais Sud et son Paris Center Convention qui avait un beau programme de congrés notamment internationaux dont on voyait bien les retombées avec une clientèle conséquente.  Heureusement, nous devrions bénéficier en Mai prochain d’un événement sportif comme Roland Garros, s’il a lieu, car, à chaque fois nous accueillons la presse japonaise qui vient contractuellement depuis 10 à 12 ans. Nous retrouverions des clients de manière conséquente. Et peut être en Juin d’un événement prévu au Parc des Expositions».  

    Philippe Marchand n’en reconnait pas moins que « c’est un moment difficile à traverser car nous sommes une activité se service, en permanence en contact avec des gens, pour leur rendre des services, avec des moments de convivialité. Et là, nous sommes est en jachère, car nous les accueillons dans des conditions de distanciation et de respect des règles sanitaires. C’est une période délicate. Mais nous restons optimiste ! »

    A Suivre